Quels sont les meilleurs couteaux professionnels ?

La première chose dont on a besoin quand on pense à la cuisine, quelle qu’elle soit, c’est un couteau. C’est le seul élément personnel de chaque cuisinier, tous ont une relation très étroite avec eux.

Sans un couteau bien aiguisé, on ne peut même pas penser à cuisiner et un couteau émoussé est la chose la plus dangereuse pour son détenteur, les mouvements doivent devenir forcés et exagérés et c’est là que réside le danger. Le couteau se compose essentiellement de deux parties : le manche et la lame. Et chacune d’entre elles est aussi importante l’une que l’autre. Il est toujours préférable d’avoir un ou deux bons couteaux professionnels que d’acheter un ensemble de cinq ou six couteaux, qui sont souvent de bien moins bonne qualité. Ils sont plus beaux, ils sont livrés avec une boîte ou un étui, mais ce ne sont pas de bons couteaux. Achetez un couteau bien choisi à la fois.

Le souci est qu’il existe finalement une grande variété de couteaux sur maison-damas.com, allant d’un à plusieurs dizaines voire centaines d’euros pour les modèles artisanaux. Il n’y a donc pas de meilleur couteau mais tout un ensemble de critères sur lesquels être prudents avant d’en acheter ici.

La lame

Les couteaux à lame en acier inoxydable sont les plus courants et les plus recommandés pour tous les usages, domestiques et professionnels. Il existe également des couteaux en céramique, qui ont l’avantage de ne pas s’émousser s’ils sont de bonne qualité, mais ce sont des couteaux légers et fragiles, qui se brisent en morceaux s’ils tombent. Ils sont utilisés dans les cuisines professionnelles pour couper les légumes, en particulier les légumes à feuilles, car contrairement aux couteaux en acier, les couteaux en céramique n’accélèrent pas l’oxydation des légumes. Ils ne sont pas recommandés pour tous les usages.

Le manche

Le manche doit être confortable et résistant. Idéalement, la lame et le manche doivent être d’un seul tenant ou, au moins, la lame doit s’étendre jusqu’à l’extrémité du manche. Dans le cas contraire, il est plus facile pour le manche de se casser ou de se séparer de la lame. Lorsqu’il est fabriqué en une seule pièce, il est presque impossible qu’un couteau se casse. Si vous préférez un couteau moins cher, un manche en plastique est préférable à un manche en bois. À moins qu’il ne s’agisse d’un couteau japonais de luxe, un manche en bois n’est jamais recommandé, car il accumule les bactéries et se fissure. En revanche, un manche en plastique offre généralement une bonne prise en main et est plus durable – mais pas autant que les manches en POM ou en résine, les matériaux les plus courants pour les couteaux monoblocs ou les couteaux dont la lame se prolonge jusqu’à l’extrémité du manche.

Le poids

Le couteau doit avoir un poids appréciable, si le couteau est trop léger, méfiez-vous. Le poids indique que le matériau est de meilleure qualité et le poids du couteau lui-même vous aidera à couper.

Un couteau, ça s’entretient

Presque tous les couteaux coupent bien le premier jour, même les moins chers, mais la question est de savoir combien de temps ils resteront aiguisés ou du moins aiguisables. L’idéal est d’utiliser un fusil à aiguiser pour le maintenir aiguisé jour après jour et une pierre à aiguiser pour l’aiguiser lorsque le fusil à aiguiser ne suffit plus, lorsqu’il doit être aiguisé à nouveau. Beaucoup d’autres types d’aiguiseurs finissent par user le couteau à moyen terme.

Il ne faut jamais laisser tremper les couteaux pour les laver, ni les laisser mouillés. L’idéal est de le laver rapidement, de le sécher et de le laisser dans un endroit ventilé, soit un aimant sur le mur, soit dans une enveloppe à couteaux qui lui est propre.