La contre-expertise est une démarche qui intervient lorsque vous n’êtes pas satisfait des indemnités que vous propose votre assureur en cas de sinistre. En effet, lorsqu’un incendie se produit dans votre habitation, la première chose à faire est d’informer votre assureur. Ce dernier mandatera un expert qui passera évaluer les dommages occasionnés par le sinistre. À la fin de son travail, vous êtes libre de demander une contre-expertise incendie si vous n’êtes pas satisfait. Alors comment procéder ? C’est ce que nous verrons dans cet article.
Plan du guide
Pourquoi demander une contre-expertise incendie ?
Une contre-expertise est généralement demandée dans le cadre d’un incendie lorsque la proposition que vous a faite votre assurance manque de justesse. Ici, le manque de justesse peut donc concerner des éléments manquants du rapport. De même, il peut s’agir d’une sous-évaluation de certains éléments bien que figurants dans le rapport de l’expert mandaté par votre assureur.
Mais avant de vous lancer dans une démarche de contre-expertise, informez d’abord votre assureur en lui adressant une lettre avec accusé de réception. L’expert d’assuré que vous aviez choisi se chargera d’évaluer à nouveau les dégâts et procéder à leur chiffrage. Pour pouvoir faire des comparaisons logiques avec le rapport précédemment établi par votre assureur, il est souhaitable que votre expert d’assuré s’appuie sur les mêmes critères.
Quel est le processus de demande d’une contre-expertise ?
Le processus de demande d’une contre-expertise incendie comporte trois étapes clés qui peuvent vous conduire vers un dénouement de la situation. Il s’agit de :
- La prévention de votre société d’assurance
- La concertation des experts
- Les autres recours.
Par ailleurs, il est possible que ce processus dure si les deux parties n’arrivent pas à trouver un terrain d’entente. Seul le tribunal de grande instance est dans ce cas compétent pour décanter la situation. Voici donc en détail le processus d’une contre-expertise incendie.
La prévention de l’assureur
Avant de vous lancer dans une démarche de contre-expertise incendie, il est important de prévenir votre assureur. Ceci se fait généralement en lui adressant un courrier avec accusé de réception. Après cette étape, vous pouvez maintenant solliciter votre expert d’assuré pour qu’il procède à la contre-expertise proprement dite. Après son travail, un dossier de contre-expertise sera retourné à votre assureur pour exploitation.
La concertation des experts
Cette étape du processus permet au sinistré et à son assureur de trouver un terrain d’entente. Si le chiffrage de l’expert d’assuré confirme le rapport établi par l’expert d’assurance, la situation peut se dénouer là. L’indemnité compensatrice ne sera pas modifiée. Mais lorsque le chiffrage de l’expert d’assuré va dépasser celui de l’expert d’assurance, les deux essaieront de trouver un terrain d’entente et proposer une nouvelle indemnité compensatrice au sinistré. Ce dernier est libre de l’accepter ou non. Dans ce dernier cas, l’intervention d’un troisième expert est envisageable pour trancher.
Les autres recours pour trancher
Malgré la proposition d’une nouvelle indemnité compensatrice, la victime d’incendie peut toujours contester. Dans ce cas, vous serez obligés de faire recours à la médiation d’un troisième expert. Si ceci échoue, seul le tribunal de grande instance pourra donc statuer et décanter pour de bon la crise. À ce stade, vous n’avez plus rien à dire concernant la décision rendue par l’expert judiciaire.
Qui peut demander une contre-expertise incendie ?
La contre-expertise fait généralement suite au passage d’un premier expert qui s’est déplacé à la demande de votre assureur suite à un sinistre. C’est l’expertise de ce premier professionnel qui va conditionner le montant de votre indemnisation suite au contrat d’assurance que vous avez souscrit. Cependant, il arrive que les conclusions ne vous satisfassent pas. C’est dans cet optique que vous êtes amené en tant que particulier à demander une contre-expertise avec une entreprise extérieure à votre assurance, comme c’est le cas pour une contre expertise incendie en Belgique. Mais une contre-expertise dans le cas d’un incendie ne concerne pas seulement les particuliers. En effet, il se peut malheureusement que ce soit votre entreprise qui soit touchée. Dans ces cas-là vous avez peut-être besoin d’évaluer les dommages de :
- bâtiments
- machines et matériels
- marchandises
La contre-expertise peut également faire l’objet d’une demande suite à sinistre autre que l’incendie. Un expert de votre choix peut aussi être diligenté suite au passage de l’expert de l’assurance pour une inondation ou une fuite d’eau importante, une explosion (comme cela a pu l’être avec l’explosion d’usine ou de fuite de gaz), une catastrophe naturelle à type de tempête. Si vous résidez en Belgique, vous pourrez encore une fois faire appel à l’entreprise Expertises EAB dans toutes ces situations. Après avoir pris contact avec eux très rapidement après l’incident par téléphone, ils feront se déplacer un professionnel gratuitement pour faire un premier état des lieux à l’endroit du sinistre. Suite à la signature du mandat d’expertise, l’expert technique fera un relevé complet qui permettra de chiffrer les dégâts et les conséquences, vous permettant de demander une indemnisation adaptée à votre assureur.
La proposition chiffrée sera finalisée à partir du moment où il y aura eu une réunion d’expertise finale. Vous aurez alors accès au procès verbal regroupant toutes les informations. Concernant la facture de cette expertise privée, elle sera rédigée en plusieurs exemplaires. Une de ces factures vous reviendra, mais un exemplaire sera également envoyé à votre assurance, car dans la plupart des cas vous avez dans votre contrat une clause concernant l’aide juridique. C’est dans ce cadre de désaccord sur la première expertise menée par votre assurance que vous pouvez demander qu’il prenne entièrement à leurs frais le montant de cette seconde expertise privée. En cas de questionnement spécifique, n’hésitez jamais à la poser à l’entreprise à qui vous avez donné le mandat d’intervention sur le lieu du sinistre.