Robert Zemeckis avait imaginé dans Retour Vers le Futur que nous nous déplacerions en hoverboard au vingt-et-unième siècle. Si il avait vu juste sur le nom, le hoverboard que nous connaissons n’a strictement rien à voir avec l’originel. Et son succès est pour l’instant relativement limité auprès des adultes. Finalement, c’est un autre moyen de déplacement, beaucoup plus simple, qui s’est démocratisé en la personne de la trottinette électrique. D’années en années, le poids du réchauffement climatique dans les décisions gouvernementales et des différentes collectivités territoriales pèse. Les municipalités ont dû s’adapter en faisant la chasse aux voitures thermiques au profit des transports en commun ainsi que des vélos et des trottinettes électriques. Avec de plus en plus de voies réservées à ces derniers, il est donc normal d’en croiser de plus en plus.
Une autre raison qui explique l’ampleur du phénomène est tout simplement les nombreux avantages qu’elles procurent à leurs utilisateurs. Avec des autonomies permettant de couvrir parfois une semaine de trajet, un poids et un encombrement réduit ainsi que des prix bien plus abordables qu’un scooter, tous ces arguments ont su convaincre bon nombre d’urbains à passer le cap.
Qu’est-ce qui détermine une trottinette électrique ?
La question peut paraître basique. Pourtant, elle demeure très intéressante à l’heure ou la trottinette électrique n’est apparue que récemment. D’un point de vue légal, les trottinettes électriques sont considérées comme des NVEI, c’est à dire des Nouveaux Véhicules Électriques Individuels. Elles sont également décrites comme des Engins de déplacement personnel motorisé (sous l’acronyme EDPM) tout comme les skateboards électriques, les hoverboards ou les segway car ils possèdent tous un moteur électrique et ne disposent pas de places assises. D’un point de vue vitesse, elle doit se situer entre 6 et 25 km/h. L’âge minimal pour en conduire une est de douze ans. Enfin, le port d’un casque n’est pas obligatoire en ville mais l’est en dehors.
Le gouvernement a donc su déterminer un cadre réglementaire bien précis pour ces nouveaux modes de transport.
La question de l’assurance
C’est une question que bon nombre d’acheteurs oublient de se poser avant l’acquisition. Pourtant, l’assurance trottinette électrique demeure essentielle car un pépin pourrait vous porter de lourds préjudices. En effet, l’utilisation d’une trottinette électrique sur la voie publique vous oblige à souscrire à un contrat d’assurance de responsabilité civile. Cela afin de vous couvrir si jamais vous causez des dommages physiques à un autre usage ou des dommages matériels à un véhicule.
Face à un nombre d’utilisateurs croissants, la plupart des assureurs ont étendu leurs offres afin de répondre à la demande.
Outre la question des dommages causés à des tiers, il est aussi important de penser à sa trottinette. De plus en plus prisées par les voleurs, stationner sa trottinette dans une rue présente un risque de plus en plus élevé de vol. Les assureurs proposent des assurances contre ce phénomène. Enfin, il est aussi intéressant de se couvrir contre les potentiels accrocs que pourrait rencontrer la trottinette électrique au cours de sa vie. Les chutes ou les conditions météorologiques pouvant être fatales, il serait dommage de devoir changer de trottinette pour cela.
