Purificateur d’air : un indispensable à l’ère de la pollution atmosphérique

Selon le dernier rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la pollution atmosphérique a causé plus sept millions de décès prématurés en 2019, notamment à travers les troubles respiratoires, le cancer du poumon et les maladies cardiovasculaires. Le nombre des métropoles polluées ne cessant d’augmenter, ces chiffres sont logiquement amenés à s’aggraver. Pour beaucoup, le purificateur d’air n’est plus un luxe que l’on se permet pour améliorer sa qualité de vie. C’est un appareil indispensable pour prévenir de sérieuses pathologies chroniques et protéger son foyer. Comment choisir le bon purificateur ? Quels sont les principaux polluants de l’air intérieur en France ? Réponse dans cet article.

Comment choisir le bon purificateur d’air ?

Le marché des purificateurs d’air a connu un boom sans précédent au début des années 2000, avec l’épidémie du Sars (de 2002 à 2004). D’ailleurs, les pays qui avaient été le plus touchés à l’époque comme la Chine, Hong Kong et Taiwan ont depuis pris des mesures drastiques pour filtrer les particules pathogènes en suspension dans l’air, notamment en équipant les salles de classe et les lieux publics confinés d’un purificateur d’air. Aujourd’hui, les rayons des grandes surfaces spécialisées dans l’électroménager regorgent de purificateurs d’air, et il peut être déroutant pour le consommateur non averti de faire un choix éclairé.

Voici une petite synthèse des principaux critères à prendre en compte pour choisir le bon modèle et améliorer la qualité de l’air de votre foyer ou lieu de travail :

  • Optez pour un modèle spécialement pensé pour les polluants de l’air que vous avez chez vous : poils d’animaux domestiques, pollution industrielle, circulation, etc.
  • Optez pour un purificateur d’air certifié « CE » et embarquant un filtre « True HEPA » ;
  • Si vous vivez dans un climat humide, vous gagneriez à opter pour un purificateur d’air doté d’une fonction de déshumidification. L’hygrométrie élevée dans les lieux de vie favorise la prolifération bactérienne et l’apparition de foyers d’insecte nuisibles et de moisissure (spores en suspension dans l’air) ;
  • La puissance du purificateur d’air doit être dimensionnée à la superficie de la pièce à purifier. Une purificateur trop puissant pour la superficie serait trop bruyant, tandis qu’un purificateur sous-dimensionné ne sera pas performant. La puissance du purificateur d’air est exprimée en « CADR ». Optez pour un CADR de 5,6 pour une pièce de moins de 10 m², un CADR de 12 à 18 pour une pièce de 20 à 30 m² et un CADR de 30 pour une superficie de 30 à 45 m².

De manière générale, optez dans l’idéal pour une marque connue et fiable. Un purificateur d’air Dyson, DeLonghi ou Rowenta vous donnera satisfaction.

Purificateur d’air : les principaux polluants de l’air intérieur

Il faut savoir que la qualité de l’air intérieur n’est pas forcément meilleure que celle de l’air extérieur. Et comme nous passons, en moyenne, 80 % de notre temps enfermés à l’intérieur, on mesure combien la qualité de l’air que l’on respire est décisive pour notre bien-être mais aussi et surtout pour notre santé, surtout si notre foyer compte des enfants ou des personnes fragiles.

Selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (ANSES), de l’environnement et du travail, quelque 20 000 personnes décèdent de manière prématurée en France à cause des polluants de l’air intérieur comme le monoxyde de carbone (appareils de chauffage défectueux), les composés organiques volatils COV (formaldéhyde et benzène notamment, diffusés par la peinture, les parfums et les feutres), les composés organiques semi-volatils COSV comme les phtalates et les bisphénols que l’on retrouve dans certains revêtements, etc.

Dans l’Hexagone, les régions au sous-sol granitique comme la Bretagne et le Massif central affichent des concentrations élevées en radon, un gaz radioactif naturel incolore et inodore. Ce dernier peut s’accumuler dans les maisons et les caves mal ventilées. Enfin, l’humidité est un facteur exacerbant qui favorise la croissance des bactéries mais également le dégagement des composants organiques volatils par dégradation de la colle que l’on retrouve notamment dans les meubles.