L’assurance vie s’avère être le placement préféré des français car elle est à la fois un produit d’épargne, un produit de prévoyance et qu’elle se révèle être une excellente niche fiscale.
Ce produit fort intéressant est assez mal compris, c’est pourquoi on vous explique son fonctionnement de manière à démystifier l’assurance vie.
Plan du guide
Comment fonctionne une assurance vie ?
L’assurance vie est un produit d’épargne sur le long terme. Son rendement est plus intéressant que certains produits classiques. Mais surtout, sa fiscalité s’avère très avantageuse après quelques années de placement.
Qui souscrit ?
C’est généralement le souscripteur qui souscrit une assurance vie, mais pas forcément. En effet, une personne peut tout à fait ouvrir un contrat d’assurance-vie pour le compte de ses enfants ou de quelqu’un d’autre.
Où souscrire une assurance vie ?
L’assurance vie se souscrit auprès d’une compagnie d’assurance ou d’une banque.
Comment s’effectuent les versements sur une assurance vie ?
Le souscripteur peut effectuer :
Des versements périodiques déterminés à l’avance de façon mensuelle, trimestrielle, annuelle. Il peut compléter ses versements par des versements complémentaires spontanés.
Des versements libres quand il le souhaite avec les montants qu’il souhaite. Bien souvent, des montants minimums de versement sont requis.
Des versements uniques, c’est-à-dire que le souscripteur verse un montant en une seule fois lors de sa souscription du contrat.
Quelle fiscalité pour l’assurance vie ?
Les rachats partiels ou totaux sont soumis à l’impôt sur le revenu. Il y a deux façons de s’acquitter de ses impôts :
- Soit en intégrant le montant des rachats dans l’impôt sur le revenu
- Soit en optant pour le prélèvement forfaitaire libératoire
Bien se renseigner avant sur ce qui est le plus judicieux dans votre cas précis.
Avec le temps, généralement après 8 ans, l’assurance vie au niveau fiscal devient intéressante. En effet, à partir de 8 ans, si les plus-valus sont assujetties à l’impôt, vous bénéficiez d’un abattement assurance vie sous la forme d’un abattement annuel de 4600€ pour les célibataires, les divorcés, les veufs, et de 9600€ pour les couples soumis à l’imposition commune
Quelle taxation pour l’assurance vie ?
Tous les intérêts sont soumis aux prélèvements sociaux de 15,5%.
Comment percevoir son capital ?
Il y a deux façons de récupérer le capital d’une assurance vie.
Soit le souscripteur récupère le capital et le produit de ses intérêts via des rachats partiels ou des rachats totaux.
Soit le souscripteur perçoit une rente viagère. C’est une solution plutôt intéressante s’il est à la retraite car cela représente un complément de revenus mensuels ou trimestriels pour lui et ce jusqu’à son décès.
Soit le bénéficiaire récupère le capital une fois que le souscripteur décède.
La question du droit de succession assurance vie ?
Assurance vie et succession, sur ce sujet on entend un peu tout et n’importe quoi, alors voici les grandes lignes en quelques mots.
Les sommes perçues par le bénéficiaire s’il est le conjoint, le partenaire du pacs, certains organismes sans but lucratifs, le frère ou la sœur dans certains cas, ne sont pas considérées comme faisant partie de la succession. Aussi, elles échappent aux taxations.
Si le bénéficiaire n’est ni le conjoint, ni le partenaire du pacs, ni un organisme sans but lucratif, ni un frère ou une sœur, des règles spécifiques s’appliquent selon la date à laquelle le contrat a été signé et dans ce cas-là, les sommes perçues sont taxables et à des taux différents. La personne la plus à même de vous renseigner sur la taxation de l’assurance vie (niveau succession) est votre notaire. Il serait bien présomptueux de vouloir résumer en quelques mots un aspect aussi complexe que les droits de succession sur l’assurance vie.
Quelle assurance vie choisir ?
Peut-on dire qu’il y ait une meilleure assurance vie plus qu’une autre ? Non ! absolument pas.
Une assurance vie se choisit selon son profil d’épargnant, selon la qualité de service, selon la durée des versements. En effet, un contrat d’assurance vie engage pour plusieurs années. Il faut donc déterminer à l’avance l’objectif visé par l’épargnant.
La rentabilité est un critère, le risque des placements aussi, mais le type de contrat, le montant des différents frais, les options de gestion sont aussi des critères fondamentaux à considérer.
Ce qu’il faut retenir, c’est qu’un contrat d’assurance vie se choisit en prenant son temps, en se faisant conseiller mais pas seulement par celui qui vous le proposera. Prenez le temps de la réflexion pour étudier une offre, pour comparer avec d’autres produits.
Comment connaître le montant d’une assurance vie ?
Si vous pensez être bénéficiaire d’un contrat d’assurance vie, vous devez interroger un organisme tel que l’AGIRA qui est chargé de recenser tous les contrats de tous les assureurs.
Votre demande doit être accompagnée d’un acte de décès de la personne que vous soupçonnez vous avoir désigné comme bénéficiaire d’une assurance vie.
Sous 15 jours, l’organisme que vous aurez questionné sera en mesure de vous informer si vous êtes bénéficiaire d’un contrat d’assurance vie. Il a alors 1 mois pour le faire. Si vous êtes bénéficiaire d’aucun contrat d’assurance vie, vous ne recevrez aucune réponse.